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Regard sur les Ouïghour-e-s N°7

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Editorial

Les jours rallongent toutefois et l’hiver peuple toujours nos longues soirées …heureusement le nouveau numéro de Regard sur les Ouïghour-e-s vous arrive, encore tout chaud des presses de l’imprimeur et de l’animation cérébrale de nos contributeurs et de nos contributrices !

Rémi Castets a donc repris « la plume » afin de poursuivre et de clôturer son article sur la naissance de la scène politique ouïghoure moderne. Il reprend cette genèse dans les années 1930, là où il s’était arrêté dans le précédent numéro : les acteurs et les actrices de ce jeu d’échec restent inchangé-e-s, entre puissances djadid et panturquiste et développement des influences soviétiques et du parti communiste chinois, toutefois les rapprochements et les divisions entre les différents protagonistes se cristallisent ou se transforment pour se dessiner les bases de la scène politique dont nous sommes contemporain-e-s.

Le fil du temps, nous allons également le remonter à travers la découverte de la place du funambulisme dans la culture ouïghoure. Vous découvrirez que bien plus que la manifestation de l’habilité du funambule, le funambulisme est une manifestation du lien entre air et terre, passé et présent.

Quant à Marion Razakariasa, qui a rejoint la France en partant de la Thaïlande en passant par la Région ouïghoure, et qui mieux que quiconque parle des trombes de sable, nous offre quelques fragments de son voyage. Impressions jetées sur son carnet de voyage ou images mise en mots plusieurs mois après, son récit poétique inédit, entre sable et bétons, a logiquement trouvé sa place dans ce numéro.
Nous continuerons à stimuler vos émotions en vous proposant une sélection des œuvres de Marwayit Hapiz, peintre renommée internationale. Cette dernière a également accepté de se prêter au jeu de l’interview, permettant d’éclairer sa pratique artistique et sa production.

Du sensible, nous reviendrons au corps qu’il faut étudier, protéger voire soigner : deux étudiant-e-s ouïghour-e-s venu-e-s en France pour faire leurs études de biologie nous expliqueront les difficultés (et les succès !) qu’il et elle ont rencontré dans leur cursus et parcours respectifs. Enfin, un article sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles tentera, sans jugement, de déconstruire les préjugés concernant ces maladies et détaillera les moyens de préventions.

Pour terminer, nous lançons un grand concours de photographies, rendez-vous vite à la page Actualité pour en savoir plus !

Bonne année 2017 !

L’équipe de Regard sur les Ouïghour-e-s

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